dimanche 9 février 2014

les petits diables (les diabolotins gourmands)

sont  arrivés, en ville.   Je vous le jure  main sur le coeur  toute aussi frette que la température  qu'il fait dehors:   je les ai croisés,  sur mon chemin, cette semaine.  Ils ont  élu domicile près  de chez moi,  sur la rue Gauthier.  Allez  savoir pourquoi là et pourquoi  ils ont décidé de se faire un tantinet racoleurs et  d'ouvrir  leur   cuisine aux passants qui n'ont qu'à  pousser la porte quand la   pancarte  est virée du  côté  "ouvert",  ce qui est le cas  6 jours sur 7.   Question d'ensorceler le voisinage,  à leur manière,  j'imagine.


Je dois avouer que ça a quelque chose de  diablement plaisant que   de pouvoir faire de nouvelles connaissances et de  prendre, en compagnie du chef de bouffe, un bon café  pendant que  lui  ou plutôt qu'elle s'affaire devant nous;  ne vous méprenez pas j'ai bien écrit elle,  parce que, oui,  le chef  qui se démène en beau diable dans la cuisine est une cheffe.




  L'enfer c'est ailleurs parce qu'ici ,dès qu'on a franchi le seuil, on est subitement transporté dans un petit coin  de France sans avoir à aller bien loin.   Agréable aussi   de se permettre de temps en temps,  sans avoir à s'en  cacher ou s'en confesser,  un péché de gourmandise et de se remplir  le bedon   (qu'il soit gros ou petit) avec de l'un des plats  ou sandwiches concocté par les mains de la cheffe.  Ou bien de s'offrir que pour le seul plaisir  de la chose,  l'une de ces appétissantes confitures dont les pots sont soigneusement enlignés,bien à la vue,  sur la  tablette en entrant. Douce tentation quand tu nous fais un si gentil clin d'oeil, comment  ne pas faiblir.? en tout cas ceux lui résistent manquent quelque chose, et se font la vie ben plate.




C'est donc   entre résidents du quartier et   autour du poêle que ça se jase de tout et de rien, surtout de rien   comme il se doit quand on se rencontre pour la première fois et qu'on ne sait pas trop quoi dire.    Si, comme on le prétend , se faire plaisir et s'offrir des douceurs aide à mieux vivre , alors vivons  que Diable.!
Les  diablotins  se font assez discrets  dans leur  cuisine qu'on dit l'une des plus petites en ville et qui,  pourtant, se compare très bien avec celles des bistros français qu'on trouve quasiment  à tous les coins  de rues de quartier  en France.     Aux menus cafés de toute sorte, soupes, sandwichs originaux mais aussi quelques plats mijotés qui sont dévoilés à la dernière minute. Quelques tables, quelques tabourets et le tour a été joué.





Un accent breton  flotte dans l'air et  fait  malicieusement son chemin jusque dans la bouffe. Un choix de cafés à faire rougir les autres cafetiers, des françaiseries dont de  fichus de bons meffunes comme l'a dit un client plus que français qui, foulard au cou, vantait les mérites des meffunes de la  jeune cheffe.  




Si vous passez sur la rue Gauthier près de Delorimier devant le  repaire des diablotins gourmands et  que, par un toujours aussi curieux de  hasard,  vous  apercevez par  la fenêtre   une dame qui ressemble étrangement à celle  que vous voyez sur la photo de ce blogue, c'est qu'il sera  probablement aux alentours de  ll heures du matin.     Prenez donc votre courage au moins à une main et n'hésitez  pas à entrer et  à  l' 'aborder en arborant  le plus beau de vos sourires :  parole de bloggeuse, qu' elle vous invite  à sa table  ou à son  tabouret et  qu'elle  vous paie  un de ces cafés diablotins qui vous transportera  au pays des bretons l'espace d'un instant.



https://fr-fr.facebook.com/pages/Les-Diablotins-Gourmands/315757565105118

1 commentaire:

  1. 24/02/14 - 16 h 45 -- À ton retour de Lisbao, nous irons faire un tour
    Mimi

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